Pas plus que l’argile, les pelotes de pollen ne sauraient être classé parmi les légumes ou les fruits. Mais en raison de leur richesse particulière de ses constituants, et partant de ses intéressantes propriétés, pourquoi ne pourraient-elles pas être digne de figurer en tête de liste des superaliments ?

Qu’est-ce que le pollen ?

Le pollen est une petite pelote de graines agglomérées, constituée de la semence mâle reproductrice des fleurs. Lorsque les femelles viennent butiner le nectar des fleurs, le pollen se dépose sur leurs pattes. Ensuite, les abeilles recouvrent ces graines de petites gouttes de sucs, pour pouvoir les transporter facilement jusqu’à leur ruche. Ces pelotes sont alors mélangées par l’abeille avec différents ferments lactiques et des levures issues du nectar des plantes. C’est à cet instant que le pollen se gorge de propriétés bénéfiques pour la santé.

De quoi se compose le pollen ?

Il existe plusieurs formes de pollens différents et leur composition varie en fonction de la plante d’où ils sont issus. Tous les pollens ne sont pas utilisés en apithérapie. Généralement, ce sont les pollens de châtaignier, de ronce, de ciste, de saule, de bruyère, et d’aubépine qui sont privilégiés. De manière générale, ces ingrédients renferment 30 à 55 % de glucides, 25 à 30 % de protéines, 1 à 20 % de lipides (dont des acides gras essentiels), 18 % d’eau, 18 % de cellulose, 5 % de minéraux (calcium, chlore, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, silicium, soufre, sélénium), des vitamines B en grande quantité et A, C, D, E en quantité moindre, 5 à 8 ferments lactiques, des levures et 20 acides aminés.

Les bienfaits du pollen

Patrice Percie du Sert, apiculteur spécialisé dans la conservation du pollen, a étudié son pouvoir antioxydant. Or, son étude démontre que le pollen a une capacité bien plus antioxydante que les fruits ou les légumes. Pour vous donner un ordre d’idées, 15 à 20 g de pollen frais sont aussi puissants que 900 g de légumes !

Des nombreuses observations qu’il nous a été donné de recueillir, dont certaines spontanément adressées par les usagers eux mêmes, il ressort que le pollen mérite le nom “d’aliment-médicament” – Un de plus que les technocrates ne savent pas encore où placer dans la nomenclature .

Le Pollen fait partie de la cohorte naturelle douée de pouvoirs salutaires.

Grâce à son exceptionnelle richesse en vitamines, en acides aminés (dont les essentiels – BCAA), en minéraux et oligo-éléments divers, il apporte en effet à l’organisme de nombreux éléments indispensables dont l’alimentation moderne se trouve trop fréquemment privée!

Tout comme dans le cacao cru ou dans la spiruline, ses éléments agissent en synergie, tels que la nature les a associés et non dans des proportions fantaisistes comme c’est le cas pour de nombreuses fabrications modernes, produits incomplets “de confection”.

Pas plus que le cacao cru ou la spiruline, pas plus que le miel ou les huiles de table vierges, le pollen ne saurait être assimilé à un quelconque médicament. C’est avant tout, un aliment que sa richesse interdit d’ailleurs de consommer à doses exagérées.

Il est tonifiant. Les personnes âgées, comme toutes les personnes fatiguées (intellectuellement ou physiquement, les femmes enceintes..), en bénéficieront de manière sensible, parfois très rapidement. Les anémiques, les personnes affectées d’une basse résistance aux infections en tireront d’incontestables profits.

Par les facteurs de croissance qu’il contient, le pollen est également utile aux enfants.

Comme nombre de produits naturels, et beaucoup plus que certains, le pollen se comporte comme un rééquilibrant organique.

L’expérience a en outre prouvé qu’il possédait certaines propriétés régulatrices (intestinales notamment) et désintoxicantes générales.

Outre les asthénies, la nervosité et l’insomnie, de nombreux troubles colitiques d’origines très diverses y compris colites amibiennes (On l’observe dans le monde entier, mais surtout dans les régions chaudes et humides.), sont heureusement influencés positivement par les cures de pollen.

Les constipations comme les diarrhées, même très anciennes, sont dans une notable proportion de cas améliorées voire effacées. Des sujets souffrant d’arthrose vertébrale ont pu se déclarer soulagés à la suite d’une cure de pollen.

L’usage répété du pollen a pu faire prendre du poids à certaines personnes amaigris que rien n’arrivait à faire grossir. A l’inverse, le pollen ne saurait alourdir un tempérament dirigé vers l’embonpoint.

Les personnes ayant une prostate fragile, peuvent aussi se lancer dans la cure de pollen.

Une cure comprendra pour un adulte: à des doses variables selon les cas et les sujets, au petit déjeuner ou avant le repas de midi, accompagné d’une gorgée d’eau afin de casser la fine couche de cellulose autour de la pelote et permettre aux nutriments de se diffuser.

Il est préférable de commencer par une cuillère à café, pendant huit à quinze jours. On augmentera progressivement jusqu’à la dose d’une cuillère à soupe.

Chez certaines personnes, l’ingestion de pollen peut, au début, un légers effet laxatif – généralement discret – qu’apprécieront surtout les constipés chroniques. Il suffira, pour les autres, de diminuer la prise pour voir l’inconvénient disparaitre très vite.

Pour les enfants au dessous de dix ans, une demi cuillerée à café chaque matin, pendant un ou deux mois, semble être habituellement la dose utile et necessaire.

On pourra utilement répéter les cures de pelotes de pollen.

Deux ou trois cures annuelles de chacune 2 mois et demi à trois mois, représenteront le rhytme souhaitable pour la majorité. Les alterner, ou les associer selon les cas, avec de la spiruline en paillettes et avec des croquants de cacao cru.

Comme pour l’alimentation, il conviendra de choisir un pollen non transformé et proposé avec une véritable éthique. C’est le cas des pelotes de Pollen SuperZaliment, provenant de ruches disposées dans des zones en agriculture biologique ou sauvages afin d’éviter le butinage sur des cultures recevant des pesticides en cours de floraison – Des artisans apiculteurs producteurs sérieux, garantissant la pureté de leurs produits, condition sine qua non de leur efficacité et de leur innocuité.

Un extrait de pollen a été expérimenté sur un certain nombre d’enfants de 3 mois à 12 ans hospitalisés à la clinique médicale infantile JB Thiéry à Nancy (1974) – On a pu relever ses effets favorables dans le manque d’appétit, sur la courbe de poids et l’asthénie: ” Le fait, concluent les “expérimentateurs”, qu’il s’agit d’un produit naturel, d’origine végétale, et ne peut qu’inciter à sa prescription.”

Les pelotes de pollen contiennent environ 20% de miel. Dans une cuillère à soupe (20g), il y a donc 4g de miel – Ce qui n’est pas négligeable pour tout projet physique ou intellectuel.